Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 16:40
a maison Guillaume Foy/auberge du Tekrour
a maison Guillaume Foy/auberge du Tekrour

C'est à Podor au Sénégal, que nous avons rencontré Demba Assane Sy, le "Jeune Toucouleur à l'assaut de la vie", pour la parution de ses mémoires, rédigées à partir de sa 85 ème année et que nous venions d'éditer.

Avec sa disparition, celle d'un homme remarquable qui caracolait avec sagesse entre deux cultures (plutôt : sur deux cultures), c'est encore une de ces grandes bibliothèques africaines qui disparaît.

Témoin clairvoyant et sans illusion d'une époque qui vit les soubresauts d'un monde en reconstruction - l'Histoire n'est jamais terminée - il savait, du haut de ses "longues jambes "*et d'une intelligence remarquable - à la fois ouverte et attentive, curieuse et sans concession - alimentée par une soif de lectures née durant son apprentissage d'infirmier, peser les hommes sans les juger, aider les autres sans les soumettre, apporter sa parole et son expérience sans l'imposer.

Historien de Podor et de la vallée du Sénégal, il a réuni, sans prétention mais avec la patience et l'amour de l'autodidacte, les chroniques de l'histoire de sa ville - son port, sa forteresse - dans un ouvrage qui fait aujourd'hui autorité :

" L'escale de Podor", en réédition en 2015.

A sa famille, à ses amis, nous présentons nos sincères condoléances

les éditeurs

* c'est ainsi que ses amis le surnommaient

Pour tout renseignement : editions.aspect.nvl@gamil.com

Les photographies de cet article sont celles de Eric Silvestre, ami de Demba et défenseur du port de Podor

A ce propos : deux sites intéressants :

http://www.aubergedutekrour.net/

bouelmogdad.com

Partager cet article
Repost0
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 23:32
Pour le Printemps des Poètes, FUGUEZ à LARDY

Printempqs des Poètes 2016 : il est temps de pratiquer la Fugue telle qu'on la connait du côté de Chilly-Mazarin et de Lardy

La ville de Lardy vous y invite samedi 19 mars pour un récital de poésie : autour des textes de Brigitte Cottaz fugueront danseurs et musiciens pour un spectacle qui réunit les élèves du Conservatoire de la ville.

Pour le Printemps des Poètes, FUGUEZ à LARDY
Partager cet article
Repost0
28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 22:59
Printemps des Poètes à Golbey

Soirée à l'auditorium de l'école de musique de Golbey, 15 rue des cigognes, à l'angle de la rue de la louvroie.

Spectacle poésie-musique : Apollinaire, Aragon,Prévert...puis scène ouverte à toutes et à tous pour lire vos poèmes ou ceux que vous aimez dans le grand 20ème.

Cette soirée sera renouvelée le vendredi 18/03/2016 à 20H30 à la maison Grandemande de Chantraine.

Partager cet article
Repost0
4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 14:31
Printemps des Poètes : Mireille Fargier-Caruso à EPINAL

Mireille Fargier Caruso sera à Epinal toute la journée du mercredi 23 mars.

Invitée au Lycée Louis Lapicque dans le cadre du Printemps des Poètes 2016.( 14 ème anniversaire de cette désormais tradition au Lycée), elle animera une rencontre-lecture au Lavoir-Théâtre à partir de 20 h 30

biographie

Mireille Fargier-Caruso est née en 1946 en Ardèche. Professeur de philosophie puis bibliothécaire dans la région parisienne, elle a écrit plus d'une quinzaine de recueils et participé à de nombreuses revues et anthologies.

Elle a réalisé plusieurs livres d'artistes avec des peintres et plasticiens.

Bibliographie

  • Entre les points et la parole, Paris, édition Saint-Germain-des-Prés, coll. « À l’écoute des sources », 1981, 61 p. (ISBN 2-243-01546-3)

  • Limites, Paris, le Pont de l'épée/Guy Chambelland, 1984

  • Visage à édifier, Paris, édition Le Méridien/Chambelland, 1988 (notice BnF no FRBNF34311853)

  • Contre-ciel, Ternay, France, édition Le Pré de l'âge, 1990, 20 p. (notice BnF no FRBNF35346944)

  • Séquences au loin, , 1991 - prix poésimage 1991

  • Heures d’été ou l’envers de l'ombre, Lyon, France, édition Arclettres, 1991, 71 p. (ISBN 2-908651-01-7)

  • Blues-notes, Ternay, France, édition le Pré de l'âge, 1992, 17 p. (notice BnF no FRBNF35547238)

  • Lettre à L., Famars, France, Centre Froissart, 1993, 30 p. (notice BnF no FRBNF35681034)

  • Même la nuit, persiennes ouvertes, Chaillé-sous-les-Ormeaux, France, édition le Dé Bleu, 1998, 74 p. (notice BnF no FRBNF36708664)

  • Quelques gouttes de soleil et après, avec encres et collages de Sarah Wiam, Paris, édition Céphéides, 2000

  • La Lumière ébruitée, avec aquarelles et encres originales de Chan Ky-Yut, Paris, éditions Céphéides, 2001

  • Revers des voix, avec encres et collages de Sarah Wiam, Lyric éditions, Canada, 2001

  • Dimanche, je vous aime, Grenoble, France, Éditions le Pré Carré, 2001, 18 p. (notice BnF no FRBNF39040230)

  • Silence à vif, Montrouge, France, Éditions Paupières de terre, 2004, 97 p. (notice BnF no FRBNF39189233)

  • Rendez-vous Septembre, édition bilingue français-grec, avec des collages de Christos Makridadis, Paris, Transignum, 2004

  • Liberté, poème manuscrit, calligraphié et traduit en chinois par Camille Loivier, avec des aquarelles de Vlad Alexandre Micodin, Paris, Transignum, 2000

  • Au bord des routes, poème manuscrit avec des aquarelles de Sarah Wiame, Paris, Éditions Céphéides, 2006

  • Ces gestes en écho, Montrouge, France, Éditions Paupières de terre, 2006, 69 p. (ISBN 2-908294-30-3)

  • Le Don des arbres, avec des peintures de Sarah Wiame, Paris, Éditions Céphéides, 2006

  • Un lent dépaysage, Paris, Éditions Bruno Doucey, coll. « Soleil noir », 2015, 88 p. (ISBN 978-2-36229-086-2)



DE NOMBREUX EXTRAITS SUR LA TOILE dont POEZIBAO et LE BEAU BLOG de GUESS WHO

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 11:20
Yvan Goll : souscription à "Yvan Goll  Ecrits pacifistes"

Pour éditer l'ouvrage nous avons pensé lancer une souscription

cliquer pour agrandir l'image

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 11:05
 Découvir Yvan Goll : Elégies internationales

Charleroi


Dans les halls de la nuit nous forgions la grandeur
de la cité. La ferraille haletante enivrait comme un vin
trop lourd le ciel et la campagne et leur prenait l’haleine.
Le pouls de la cité battait au tocsin de nos wagonnets.
Et les horloges épiaient les sirènes.
La cohorte des cheminées agitait ses drapeaux
rougeâtres en signe de victoire.
Dans les halls de la nuit nous forgions la grandeur
Européenne. Et nous étions sa gloire.
Mais voici qu’à midi
Le cliquetis des baïonnettes
Fendant le soleil en cent mille aiguilles
Fracassa les halls du travail -
La cité balbutia quelques rumeurs de cloches.
Et la bataille coula claire comme la fonte par le
midi noirci de tant de mort.
La chaudière de sang éclata en cadavres.
Le coeur de Charleroi était percé. Les rues
pendaient au long et portaient leurs murs dans leurs
mains comme des hommes écrasés rattrapent leurs
entrailles.
Dans les halls de la nuit, dans le bercail du fer,
les régiments des travailleurs chantèrent la mort de
l’Europe.

biographie

Né en France, à Saint-Dié-des-Vosges, en 1891, Yvan GOLL fait ses études à Metz et dans plusieurs universités allemandes. En 1913-1914, à Berlin il participe au mouvement Expressionniste. De 1914 à 1919, il vit en Suisse et milite par ses écrits au sein du groupe pacifiste rassemblé autour de Romain Rolland et Henri Guilbeaux. Il y rencontre Claire Studer, journaliste et écrivaine allemande, qui deviendra son épouse. Il fréquente à Zurich Arp, Tzara et Picabia. Installé à Paris en 1919, le couple se lie avec des écrivains et artistes, Malraux, Léger, Cendrars, Chagall, Delaunay... Yvan Goll publie des anthologies de poètes allemands et français. En 1924, il crée la revue « Surréalisme », ce qui déplaît à André Breton. Ses recueils de poèmes, ses romans, ses essais paraissent en France et en Allemagne. Parmi ses œuvres théâtrales marquées par l’expressionnisme, Mathusalem est la plus connue. Dans ses chansons de Jean sans Terre, il exprime sa solitude d’homme, ballotté entre deux cultures.

De 1939 à 1947, le couple, fuyant les nazis, vit aux États-Unis. Yvan Goll publie à partir de 1943 dans sa revue « Hémisphères » des œuvres de Saint-John Perse, Césaire, Breton, Bosquet, Miller, Seligmann... et de jeunes poètes américains. La leucémie dont il est atteint à partir de 1944, l’exil loin de la France, l’explosion de la bombe atomique inspirent une œuvre poétique au riche langage dans laquelle, l’alchimie, la cabale et la désintégration de la matière tiennent une grande place. À son retour en France, il publie ses recueils de poèmes, définit sa conception artistique, le Réisme. Après avoir reçu par transfusion le sang de seize poètes qui l’ont nourri du sang de leur cœur, il meurt le 27 février 1950 à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine.

Ses œuvres ont été traduites en 16 langues de son vivant.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 19:13
Découvrir Jean Pierre Lesieur

Jean-Pierre Lesieur, poète et revuiste confirmé, n’a pas le temps de s’amuser. Il laisse ce soin à sa muse, et publie « Ma Muse s’Amuse »,bilan prodigieux de ses extrapolades versificatrices qui caractérisent son esprit créateur.

C’est d’abord le souffle qui traverse ces textes et emporte le lecteur. Un souffle lié au fabulatoire de la réalité, car chaque poème se développe au rythme d’un inventaire à la Prévert où les mots bousculent l’esprit et le poussent à l’invention des mots. Cette spirale poétique, partie de terre, de la vie concrète, se développe en tourbillonnant au son des fantasmes et de la belle musique des syllabes qui enivre un peu:

« Muse muse muse ça perd l’épaulette de paupiettes Autant en emporte le temps Des amusements de Paulhan Autant en emporte le vent.

Muse muse muse Saperlipopette de lopette Gare aux engoulevents Du carré des feuillants Dans les grands coups devant... »

Qu’il utilise le lyrisme ,la syncope, le vers libre ,1a forme dialoguée, strophée, le poète passe d’un registre à l’autre, et le lecteur ne s’ennuie pas. Sorte d’homme-orchestre Lesieur mène son texte tambour battant et emporte le morceau .Car il en faut de l’emportement, du tourbillon, sous la plume, pour évoquer efficacement la vie fertile de toute expérience, sans tomber dans la déprime ou le mélo. Expérience que Lesieur transcende en parodiant le mythe: muse vénale, muse marchandisée, ou muse aux fourneaux... Rien ne vaut pourtant la muse déniaisée qui, en nuisette, « vient juste de perdre son pucelage de mots », mais sans jamais pouvoir la posséder ! C’est l’angoisse du poète, que Lesieur dilue de dérision, d’ironie et d’humour, car l’humain doit toujours vaincre:

« Parfois sa muse se mettait en galipettes Et lui disait tout de go rattrape-moi Bel éphèbe des mots sans sens mais beaux Rattrape moi si tu le peux chiche.

Il courait à perdre l’haleine des images

Il courait aussi vite qu’il l’avait écrit

Et ne parvenait jamais à rejoindre la belle... »

Cœur battant à deux ailes, prenant son vol dans les libres espaces de la parole écrite, Jean - Pierre Lesieur nous donne ici une écriture sans tabou, et surtout sans pensée unique ni langue de bois, ce qui fait du bien par où ça dépasse .

Claude ALBAREDE

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 15:42

chaque jour

​d'un élan la langue

offre au monde la face cachée

de sa réalité

d'un pas de calendrier​

d'un mot de dictionnaire

d'une geste d'une présence

janvier offre l'occasion d'un échange

de raisonnables réalités

si des voeux sont glissés dans la main

de chacun la braise

à entretenir chaque jour

le souffle puissant

rouler sous sa langue le mot

tendresse

devient la caresse

que le voisin entendra

chaque jour se renouvelle

la promesse des tendresses

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2016 6 02 /01 /janvier /2016 23:03
Jacques Pierre : poème pour la nouvelle année

Cette année
je ne veux rien qu'une fleur d'aubépine
en hiver
seulement un fragment de feu à partager
en quartiers de lumière
Est-ce encore le temps
de naître
au travers
du grand manteau
jeté
sur l'épaule de nos jours
Le vif d'un élan
dépose déjà
une clarté neuve
sur l'appel de nos mains
meurtries tendues

Belle année à tous

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 15:50
2016, année de tous les...?

En attendant le pire et le meilleur, voici nos meilleurs voeux pour la nouvelle année

Partager cet article
Repost0